La petite lumière qui vacille


 

La petite lumière qui vacille

Ton ombre, tes mains qui dessinent des arabesques
Je marche sur un pont et me penche en tristesse, courbé sur le fleuve scintillant.
Des vaguelettes comme des baisers ourlés éclatent à la surface
Le courant les emporte mais d'autres apparaissent
La petite lumière vacille mais ne s'éteint pas.
Elle me semble lointaine pourtant, inaccessible
Sa flamme tremblote en reflets violet dans le crépuscule
Je marche sur un pont, silhouette furtive, est-ce toi Apollinaire ?
La joie, après la peine ?
Et la petite lumière, la joie promise ?
C'est Noël, le 24, j'aimerais des pas qui craquent sur la neige
dans un village de Bavière
L'air vif qui claque les pommettes
Les rires en cristaux de glace dévalant les ruelles étroites
Être voyageur des rêves et des fantasmes
Explorateur de bonheur sous aurore boréale
Et bientôt, raviver la petite lumière qui vacille

Commentaires

Articles les plus consultés