SOURIRES
Je
ne sais pas si demain a rejoint aujourd'hui
Je ne sais pas si le futur enlace le présent dans un funeste chaos
Mais je sais que l'aurore est là, déjà éclatante, à moins d'une caresse-lumière de nous
Je sais que l'aigle, dans un mouvement d'aile, pulsation d'un cœur universel, joue des courants ascendants pour attirer nos âmes
Je sais comme la main d'un enfant est chaude dans ma paume
Je sais comme un regard peut fleurir une vie
Je sais comme le vent peut laver d'obscurs souvenirs en devenir, les disperser dans son flux d'alizé
Je sais que mille fragments d'Amour peuvent s'unir en une banquise perpétuelle pour former un continent de paix
Je ne sais pas si le futur enlace le présent dans un funeste chaos
Mais je sais que l'aurore est là, déjà éclatante, à moins d'une caresse-lumière de nous
Je sais que l'aigle, dans un mouvement d'aile, pulsation d'un cœur universel, joue des courants ascendants pour attirer nos âmes
Je sais comme la main d'un enfant est chaude dans ma paume
Je sais comme un regard peut fleurir une vie
Je sais comme le vent peut laver d'obscurs souvenirs en devenir, les disperser dans son flux d'alizé
Je sais que mille fragments d'Amour peuvent s'unir en une banquise perpétuelle pour former un continent de paix
Alors,
aujourd'hui, quand je te regarde, toi, toi et toi
Étouffé derrière ta peur de papier, ta bouche n'arrivant plus à sourire
Je me dis qu'il te faut lever les yeux et absorber la lumière, en faire une cape d'invincibilité
Il te faut juste accepter ton humanité
T'asseoir au comptoir de ta vie et boire le verre de la jubilation
Plonger ton visage dans l'air doux qui dévale le versant opposé de ton désarroi
Et t'enivrer de la musique des cimes en écoutant ton cœur devenu Glockenspiel, carillonner à la minute
Cette nuit je rêve,
Du nadir au zénith de mes rêves, les écrans de papier, tels des lanternes magiques s'enflamment et montent, se dissolvent dans le ciel en libérant les bouches muettes
Dans un mouvement inverse, les sourires des hommes, virgules flottantes en courbes assouplies, se regroupent, formant une escadrille bienveillante et redescendent sur terre pour donner du sens à la vie, allumant des feux follets sur les visages endormis
Le sourire est revenu
Et si ce n'était pas un rêve...
6 novembre 2020
Étouffé derrière ta peur de papier, ta bouche n'arrivant plus à sourire
Je me dis qu'il te faut lever les yeux et absorber la lumière, en faire une cape d'invincibilité
Il te faut juste accepter ton humanité
T'asseoir au comptoir de ta vie et boire le verre de la jubilation
Plonger ton visage dans l'air doux qui dévale le versant opposé de ton désarroi
Et t'enivrer de la musique des cimes en écoutant ton cœur devenu Glockenspiel, carillonner à la minute
Cette nuit je rêve,
Du nadir au zénith de mes rêves, les écrans de papier, tels des lanternes magiques s'enflamment et montent, se dissolvent dans le ciel en libérant les bouches muettes
Dans un mouvement inverse, les sourires des hommes, virgules flottantes en courbes assouplies, se regroupent, formant une escadrille bienveillante et redescendent sur terre pour donner du sens à la vie, allumant des feux follets sur les visages endormis
Le sourire est revenu
Et si ce n'était pas un rêve...
6 novembre 2020
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